(publié le treize septembre 2011)
Mes petits choux, mes petites chouettes,
Je ne suis pas constante, ici, je vous ai délaissés, fatiguée, m’étalant de la crème partout sur le corps au lieu d’écrire. Je tente de deviner si Bébé Fée me ressemblera un peu, un jour, à part pour ses petites oreilles, parce que présentement elle a tout d’Alexandre Le Grand. Elle est superbe, les cils tout pâles, le menton allemand, et les moues qu’elle fait sont identiques à celles que mon mec fait, lorsqu’il s’étire, au réveil, avec une chanson de Feist sur son iPhone. Je la regarde, je la berce, je la surnomme ma petite bête sauvage, je la pose devant l’éléphant en peluche que mon papa lui a offert, je la supplie parfois de dormir, de me donner le temps de la comprendre. Je m’extasie tous les jours du pouvoir des caches-cernes. Et je mange de la tarte au citron et à la meringue, pendant qu’Alexandre Le Grand regarde Bébé Fée, la berce, lui dit qu’il sera toujours là pour elle.
Bisous,
Mélodie-qui-n’a-pas-de-soutif-d’allaitement-assez-grand-pour-ses-seins-qui-ont triplé-de-volume