(publié le vingt-sept septembre 2012)
Après avoir placoté avec une madame qui avait retrouvé les souliers de Mini Fée, commander un grande skinny vanilla latte au Starbucks, rigolé avec mon épicier qui faisait semblant de s’enfuir avec la poussette au Starbucks, je suis arrivée au parc avec l’envie d’avaler mon latte tout chaud et de parler juste pour féliciter Mini Fée quand elle trouve de belles feuilles mortes et qu’elle les fait tourner entre ses doigts au lieu d’essayer de les bouffer.
Je ne suis pas toujours sociable et je dois avoir l’air un peu chiante au parc en robe et collants noirs, mes grosses lunettes soleil comme serre-tête, mon téléphone qui sort d’une des poches de mon cardigan. Mais il y avait une petite fille et son papa. Mini Fée est toujours impressionnée par les plus grandes qui sont capable de courir et de glisser dans le toboggan sans aide. Finalement, le papa et moi avons conversé un peu de la dentition et des siestes de nos enfants, du temps qu’il faut pour écrire ou dessiner. Nous nous sommes trouvés des amis Facebook en commun et des expériences de publication plus ou moins heureuse.
Je l’ai googlé en fin d’après-midi et j’ai été ravie de découvrir son blogue. Faut le lire en commençant par les archives de 2008, pour savoir ce qui l’anime outre les seins d’une barista, le bonheur d’entendre sa première petite chérie dire caca, sa femme, sa deuxième petite chérie et son chat sociopathe.
Bonne lecture y’all !