(publié le vingt-et-un février 2013)
Enceinte de Mini Fée, jamais je n’aurais voulu accoucher à la maison. Je m’imaginais salir le lit, ne plus vouloir y redormir, trop souffrir, appeler Jésus et les Urgences. J’avais peur, même après avoir regardé des vidéos de femmes accouchant glorieusement à quatre pattes ou dans une mini piscine. De toute façon, je n’aurais pas pu tenter l’expérience : je faisais du diabète de grossesse et Mini Fée se tournait tête la première puis cul en premier à chaque deux jours. Ça me mettait direct dans le camp des accouchements top médicalisés.
J’aurais bien voulu essayer, cette fois-ci, mais je n’ai pas cherché, j’ai pris mes rendez-vous à l’hôpital, j’ai juste spécifié que je voulais que mon mec coupe le cordon, et pas après deux secondes de respiration hors de mon ventre rond, mais après une minute et demie at least. J’aurai encore un beau bracelet d’hôpital quand j’aurai mon Mini Pirate. Je trouve chanceuses les femmes qui accouchent dans leur demeure, avec une sage-femme, un enfant qui les encourage tout près d’eux et un papa qui prépare des daiquiris énergétiques.
J’ai trouvé très chouettes ces photos de Barbie , accouchant à la maison, par Katie Moore. Mais ne tapez pas Barbie Birth sur Google à moins de préférer les photos de poupées qui sortent de chattes poilues aux photos léchées d’accouchement.