J’écris des mots doux pour mes enfants, quand ils vont à la halte-garderie. Ça fait presqu’un an qu’ils y vont.
Je ne me suis pas améliorée en dessin de licornes et de camions de pompiers depuis.
Hier soir, en buvant un Bloody Ceasar sans-alcool-mais-avec-mon-imagination-il-goûtait-pareil-qu’avec-alcool, j’ai pris de jolies cartes postales pour leur boite à lunch du lendemain. Mais les cartes postales avaient des messages pas top top (mes enfants ne savent pas lire – gasp – mais faut se garder une petite gêne pour les éducatrices et la DPJ).
J’ai camouflé les messages tordus (“Sometimes I pay for sex.” et “You’ll never walk again.”) par des autocollants. En espérant que mes enfants n’auront pas envie de décoller les pouliches pour se les mettre sur les bras, comme des tatouages.