Mes parents n’ont jamais forcé ni mes frères ni moi à se trainer jusqu’à un studio photo Sears. J’ai quand même des photos de moi honteuses, la plupart quand j’étais pubère. Ces photos-là, ma cousine me les a piquées, comme ça, on pouvait se faire du chantage quand nous avions genre seize ans (moi je lui ai piquées celles où elle parle très enthousiaste devant un miroir avec un gros cellulaire blanc et une autre où elle est déguisée en chaperon rouge vraiment bizarre).
Mes enfants, comme je les bombarde too much avec mon iPhone, ont quelques photos où ils apparaissent être des extra-terrestres-malades-de-rage-au-volant-et-possédant-trois-fronts. Mais je n’oserai pas les mettre ici. Je ne sais même pas si je vais les garder, pour leur faire du chantage quand ils auront seize ans, ou si je vais les effacer, en deux secondes, parce que j’aime mieux garder des souvenirs d’eux souriants, plutôt que d’eux qui se parfument le corps avec des morceaux de tartines au miel (quoique mon petit, la première fois qu’il s’est mis de la nourriture dans les cheveux, je l’ai trouvé si chou, en nouveau punk).
Voici des photos d’enfants, je ne sais pas comment elles se sont retrouvées sur le web, c’est un peu horrible d’en rire, I know, mais voilà, parfois il faut plus que des photos de chats pour bien terminer la journée!