J’aime balancer mes enfants au parc (ça me permet de regarder mes courriels sans qu’ils ne s’en aperçoivent) (ça me permet de regarder des sites de potins sans me sentir trop coupable) (ça me permet de chanter à tue-tête Au feu les pompiers) (ça me permet de prétendre que je deviens musclée des bras).

Parfois je vais sur une balançoire pour grands et je propose à un de mes choux de m’y rejoindre. Ça me rappelle des souvenirs de l’école secondaire, des diners que je passais à me balancer avec des copines, à croire vraiment que je pourrais toucher le ciel, comme ça, grâce à une balançoire.

Ce qui serait encore mieux serait d’avoir aussi à Montréal des balançoires parent-enfant, comme à Saint-Bruno-de-Montarville. Rien de plus parfait pour une matinée (avec un café en extra) (ou un milkshake aux fraises en extra).